La pandémie de Covid-19 nous l’a montré, ce n’est qu’unis que nous pouvons avancer.
Ce principe de solidarité et d’union doit transcender nos frontières pour vivre au niveau mondial. C’est dans cet esprit qu’a été redéfini la politique française de développement international.
Après plusieurs semaines de travail, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité mardi 2 mars 2021, le projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales.
Avec ce texte, les députés de la majorité souhaitent inscrire la France dans un nouveau modèle d’aide et de solidarité avec les populations des pays les plus vulnérables par le biais d’actions concrètes :
- Nous augmentons l’aide publique au développement, en la portant à 0,55 % du revenu national brut de la France à partir de 2022, contre 0,37 % en 2017. Nous avons inscrit dans la loi que la France s’efforcera d’atteindre 0,7 % de RNB en 2025.
- Nous concentrons cette aide vers les pays les plus vulnérables et dans les secteurs prioritaires : santé, environnement et climat, égalité entre les femmes et les hommes, éducation, sécurité alimentaire, gestion de l’eau, traitement des crises et fragilités, accès aux droits humains.
- Nous inscrivons pleinement la politique de développement dans le cadre multilatéral que s’est fixé la communauté internationale en 2015 avec l’agenda 2030 des Nations unies, l’accord de Paris et le programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement.
- Nous modernisons l’aide au développement, notamment en renforçant l’évaluation de son efficacité. Cela passe par la création d’une commission indépendante d’évaluation, chargée de contrôler le bon usage des fonds et leur impact. Un Fonds d’innovation pour le développement sera également mis en place.
- Nous rénovons les méthodes d’action de la politique de développement, sous la forme d’un partenariat renouvelé avec les pays concernés, en particulier ceux d’Afrique, et avec tous les acteurs du développement en France.
- Nous renforçons l’architecture de pilotage de la politique de développement, notamment la tutelle de l’État sur les opérateurs, pour garantir des résultats concrets sur le terrain.
« Ce texte est ambitieux pour redéfinir notre politique de développement et mieux combattre l’extrême pauvreté, partout dans le monde. L’unanimité sur ce texte est la preuve de notre humanité que mes collègues députés et moi voulons faire vivre afin que la France demeure un grand pays à l’échelle mondiale, non par sa taille mais par son action. » François Cormier-Bouligeon, député du Cher