Le député du Cher François Cormier-Bouligeon a eu le plaisir de se rendre ce matin au Lycée Alain-Fournier de Bourges dans le cadre de la rentrée scolaire 2024.
Cet établissement, sous la direction de Monsieur François Leray, Proviseur, et de Madame Barbara Pinon, Proviseure adjointe, est un pilier de l’éducation nationale publique dans le Cher.
Il dispose d’un lien étroit avec la filière artistique, depuis les spécialités proposées comme l’histoire de l’art et le théâtre jusqu’à sa classe préparatoire en arts plastiques. Il se distingue aussi par son espace d’exposition “La Transversale”, véritable vitrine du talent de ses élèves, qui chaque année accueille six expositions.
Avec ses 930 élèves et étudiants encadrés par 80 professeurs, le lycée offre une diversité d’enseignements remarquable. En plus de sa classe préparatoire en sciences de l’ingénieur, il dispose d’une section européenne en terminale, avec des cours d’histoire-géo en allemand et de philosophie en anglais, un atout majeur pour les élèves souhaitant approfondir leurs compétences linguistiques.
De plus, depuis deux ans, l’option santé permet aux lycéens de découvrir les métiers du secteur médical et d’envisager des carrières dans ce domaine. C’est en adéquation avec ma volonté de favoriser les études de médecine en proximité pour nos jeunes du Cher.
Lors de ses échanges avec les différents fonctionnaires rencontrés, ils ont pu aborder les défis auxquels l'établissement est confronté.
D’abord, l’infrastructure. Le lycée a été inauguré en 1966 par Georges Pompidou. Il prend de l’âge… La région a certes mené des investissements importants et utiles (bâtiment des classes préparatoires, CDI, self, salle des professeurs, internat). La mise aux normes des laboratoires est programmée. Mais la structure vieille de près de soixante ans nécessite une modernisation, notamment au plan des performances thermiques. De nombreux professeurs lui en ont fait part. Il fait trop chaud en été et trop froid en hiver dans les salles de classe. Il s'est engagé à explorer avec la Région Centre Val de Loire les possibilités de co financement, notamment via le « Fonds vert » étatique.
Ensuite sur l’avenir de l’Éducation nationale. Il a plus que jamais la conviction qu’une loi de programmation scolaire ambitieuse est nécessaire. Elle pourrait réunir les républicains de progrès résolus à investir dans l’avenir de la nation en soutenant notre jeunesse. Le bâtimentaire et le personnel lié ayant été décentralisé auprès des régions, l’Etat s’honorerait à offrir aux professeurs de meilleures formations, de meilleures rémunérations et de meilleures conditions de travail. En somme, retrouver l’ambition première de Ferry et Buisson en l’adaptant aux défis du XXIè siècle.
Il est prêt à apporter son soutien à une telle politique.
