Le budget de l’Éducation nationale est en hausse cette année encore, comme chaque année depuis que je suis député. Il est et reste le premier budget de notre nation. Il ne saurait en être autrement.
Notre département du Cher perdrait toutefois plus de 500 élèves à la rentrée de septembre 2024 et il nous est demandé de rendre autour de vingt postes. Je considère que cet effort demandé au Cher est très largement excessif.
De nombreuses communes, notamment au Nord de Bourges, dans les Terres du Haut-Berry, le Pays-Fort, le Sancerrois et le Val de Loire se sont organisées depuis plusieurs années en RPI (regroupements pédagogiques intercommunaux) pour offrir aux élèves et à leurs professeurs les conditions les plus propices à une instruction publique de qualité. C’est un travail pédagogique des équipes enseignantes et un investissement financier des communes que je veille et veillerai à faire respecter.
L’administration de l’Éducation nationale doit aussi mettre en œuvre des mesures utiles et efficaces comme le dédoublement des classes dans les REP et REP+ et les décharges pour les directeurs d’écoles qui sont un progrès.
Ces mesures ne doivent pas se faire au détriment des écoles des communes qui se sont organisées ou qui seront nécessairement amenées à le faire dans un avenir proche.
C’est pourquoi j’appelle mes collègues parlementaires du Cher, au delà de nos différences partisanes, les communautés éducatives et les citoyens à se mobiliser à mes côtés dans des actions constructives et déterminées pour obtenir du Recteur de l’Académie Orléans-Tours et du Gouvernement les moyens nécessaires à une école républicaine à la hauteur des enjeux du Cher.
Le Premier ministre Gabriel Attal l'a affirmé : l'École publique est la mère des priorités. Je suis ô combien en accord avec cela !