Accompagné par ses collègues députés Nadia ESSAYAN, Richard RAMOS ainsi que par Marie et Raymond LOUIS de l’Association des Amis des chemins de Sologne, François CORMIER-BOULIGEON a parcouru la forêt en plusieurs endroits de Sologne dans le Cher, le Loir et Cher et le Loiret pour constater l’étendue des dégâts.
Le constat est amer. Les 4.000 kilomètres de clôtures ne sont pas une légende. Des clôtures de plus de 2 mètres de haut, enterrées sous terre avec des mailles plus fines en bas. Parfois des doubles clôtures avec des merlons en plus. Parfois des barbelés en hauteurs. Parfois des rivières barriérées !
L’objectif de ceux qui engrillage est clair : ni le grand gibier ni le petit ne peuvent circuler librement !
Ce n’est pas la chasse traditionnelle que nous apprécions.
C’est au contraire évidemment contraire à l’éthique cynégétique. Les animaux sont parqués et tirés comme au ball-trap.
C’est une vision ultra-libérale de la nature. Le député du Cher rappelle sa volonté d’y mettre un terme pour redonner son vrai visage à la Sologne. Au-delà du bien-être animal, cet engrillagement doit prendre fin en urgence pour mettre un terme aux risques sanitaires que ces propriétés prennent du fait de la surdensité de sangliers et de cervidés.
Après la mission STEVENS/REFFAY, aux conclusions éloquentes, le temps de l’action collective est venue : ensemble, citoyens, parlementaires, élus locaux, administration.
Les temps ont changé. Les esprits aussi.