Ce matin, je suis allé à la rencontre des agriculteurs du Cher mobilisés devant la DDT de Bourges. Je tenais à être présent auprès d’eux comme je le suis depuis 2017 pour écouter leurs demandes et échanger avec eux pour trouver des solutions.
Aux côtés de mes collègues parlementaires et des représentants des maires et maires ruraux du Cher, j’ai réaffirmé que nous devions travailler ensemble pour répondre à la détresse des agriculteurs et rendre effectives les lois que nous avons votées qui vont dans le bon sens mais restent - et ce n’est pas normal ! - trop largement inappliquées, comme par exemple les lois Egalim.
Le partage de la valeur ajoutée doit être rééquilibré : moins pour les grandes surfaces et plus pour nos agriculteurs !
La question des normes trop nombreuses, contradictoires parfois (souvent ?) et donc inapplicables est essentiel.
Enfin la question de la concurrence étrangère et de la volatilité des cours doit être travaillée aussi.
J’ai demandé, en accord avec les représentants des agriculteurs, la mise en place d'une instance départementale tripartite : filières agricoles, représentants de l’État, élus nationaux et locaux. Son objet sera de dresser la liste des problèmes auxquels sont confrontés les agriculteurs du Cher, de travailler à des solutions, de faire remonter à Paris et de faire un suivi exigeant de ces sujets.
Les agriculteurs ne veulent pas des lits mais des mesures concrètes. Ils ont raison. Le Premier ministre Attal en a d’ores et déjà annoncé plusieurs importantes. Il en faudra d’autres.
Cette instance départementale tripartite se réunira pour la première fois mercredi de cette semaine. Au travail !
Je tiens à saluer l'action de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, la mobilisation des agriculteurs présents ce matin et de tous ceux de notre territoire qui exercent un métier difficile mais vital pour nous tous. Nous devons reconnaître leur valeur et leurs talents pour défendre notre modèle agricole français.
Nos agriculteurs sont passionnés, courageux et soucieux des enjeux environnementaux. L'agribashing n'a pas sa place dans notre pays.
Je resterai mobilisé pour défendre nos agriculteurs du Cher et de France !