Le député du Cher, François Cormier-Bouligeon, souhaite remercier les citoyens ayant répondu à son invitation à Bourges pour sa "rentrée" politique.
Par François Cormier-Bouligeon, député du Cher.
MERCI aux nombreux citoyens amis qui ont répondu à mon invitation lundi soir à Bourges pour ma « rentrée » politique. « Rentrée » entre guillemets puisque je ne suis quasiment pas parti en congés cette année. Notre pays et notre territoire méritent un engagement à temps plein. On ne sollicite pas les suffrages des citoyens pour être ensuite député par intermittence. Je le suis pour ma part à plein temps, sept jours sur sept.
Dans la situation complexe et grave que nous vivons, je compte assumer pleinement mes responsabilités.
Je continuerai en premier lieu à être l’ambassadeur et l’avocat du Berry à Paris, tout comme à Orléans et à Bruxelles. Je serai ensuite un rassembleur à Paris. Je travaillerai au succès du gouvernement de la France, mais de façon conditionnelle, sans trahir les citoyens ni me trahir. J’agirai au nom de principes clairs et solides.
En fidélité avec le Berry et en loyauté avec le soutien que m’ont à nouveau apporté les citoyens du Cher en juillet dernier. Je continuerai à défendre avec opiniâtreté les projets du territoire, les habitants, les entreprises, les collectivités locales, les associations.
En fidélité avec mes convictions progressistes et humanistes. Je ne laisserai par exemple pas dire que « l’immigration n’est pas une chance pour la France », ce qui est une injure envers les millions de personnes devenues Françaises avec le temps, dont les parents ou les grands parents de certains ont sacrifié leur vie pour notre liberté, et qui enrichissent notre pays de leurs compétences. Je pense au contraire que l’immigration est -et a toujours été- une chance pour la France à condition d’être organisée en fonction de nos besoins, contrôlée pour en pas être excessive, maîtrisée pour ne tolérer aucun délinquant ni aucun prêcheur de haine.
Avec lucidité sur l’incapacité de nombre de mes collègues députés à se hisser à la hauteur qu’exige le moment et avec détermination en redoublant d’efforts pour rassembler les républicains de gauche, de droite et du centre. Les sociaux-démocrates doivent se libérer du syndrome de Caracas dans lequel Monsieur Faure les enferme en maintenant sa mésalliance avec l’extrême-gauche de Monsieur Mélenchon.
Avec lucidité en acceptant l’horizons de hausse d’impôts ciblés sur ceux qui peuvent contribuer le plus afin de permettre de concilier services publics de qualité pour tous et maîtrise des comptes publics.
Avec droiture en agissant sans compromission avec les extrêmes de gauche et de droite, au nom l’éthique progressiste et humaniste qui m’anime.
Rien de ce que je fais ne serait possible sans votre soutien et la confiance que vous me portez. Je vous en remercie chaleureusement.
L’efficacité de mon action trouve sa source dans la collaboration qu’Elodie Desclaud, ma directrice de cabinet, et moi avons nouée depuis trois ans. Au moment où Elodie s’éloigne géographiquement, sans nous quitter tout à fait, je souhaitais dire publiquement l’immense gratitude que j’ai pour son action à mes côtés, avec les citoyens, les élus locaux, les acteurs du territoire, les citoyens, pour son intelligence, son engagement et ses grandes qualités humaines. Je souhaite à Elodie et à son compagnon plein succès et beaucoup de bonheur dans la Belle Province !