L’urgence climatique est une évidence, il serait illusoire de le nier. Pour autant, des solutions existent et ne sont pas synonymes de difficultés supplémentaires contrairement à ce que souhaiteraient faire croire certains représentants politiques. Garantir la fin du mois n’est pas incompatible avec empêcher la fin du monde !
Depuis un an, le Gouvernement travaille en étroite collaboration avec tous les acteurs des filières concernées par la transition écologique pour mettre au point un vaste plan efficace et réaliste : la planification écologique pour réduire de 55% nos émissions de GES en 2030. Dès 2024, ce plan représentera un investissement de 40 milliards d'euros de l'Etat.
Présentée par le Président de la République, la planification écologique repose sur des mesures concrètes et ambitieuses qui accompagnent les ménages comme les entreprises dans ce processus nécessaire, parmi lesquelles :
- Sortir du charbon d'ici 2027 en convertissant nos 2 dernières usines en biomasse. Le charbon est la plus polluante des énergies fossiles et nous serons l’un des premiers pays européens à opérer cette transition. Avec le nucléaire et les énergies renouvelables, nous garantirons notre souveraineté en produisant une énergie verte.
- Produire les véhicules électriques et leurs batteries en France. Depuis ces dernières années, la relocalisation de notre production de véhicules a été réalisée par l’écologie. 4 grandes usines de batteries situées de Douai à Dunkerque assureront la production de batteries françaises et non chinoises.
- Accompagner les ménages dans la transition vers la voiture électrique. Cela passera par la finalisation du dispositif de « leasing » de véhicules électriques européens à 100€ par mois, pour permettre à tous les ménages d’amortir le coût de leur voiture.
- Mettre fin au recours aux chaudières au gaz pour les entreprises. Cela induira une réduction de 80% des émissions de gaz à effet de serre et une division par 3 de la facture grâce à la géothermie.
Pour s’assurer ne pas laisser de côtés les plus précaires, il n’est pas question d’interdire les chaudières à gaz pour les ménages. Chacun doit avoir la capacité de se chauffer et de vivre au quotidien. Le développement des pompes à chaleur, en en triplant la production, visera à inciter les ménages à une transition progressive et adaptée aux moyens de chacun.
Pour toutes les questions qui impactent le quotidien des Français, pouvoir d’achat, énergie, mobilités, l’écologie est la réponse. C'est ce que j'affirme, avec 74 collègues, dans une tribune au Point.