A l’occasion du deuxième anniversaire du Grenelle des violences conjugales, le Premier Ministre Jean Castex a affirmé notre détermination à poursuivre la lutte contre ce fléau qu’est la violence conjugale.
Le député François Cormier Bouligeon condamne fermement ces violences insupportables qui doivent être traitées avec l’intransigeance qu’elles méritent. Ce cercle infernal de violence doit absolument être brisé !
Dès 2017 le président Emmanuel Macron a fait de la violence faite aux femmes l’une des grandes causes de son quinquennat : aucun territoire et aucune victime ne doit être laissé de côté. Pour cela, et dès 2019, le chef de l’Etat a lancé le premier Grenelle des violences conjugales, des tables rondes organisées dans le but de trouver des solutions afin de faire cesser ces violences insupportables.
A l’issue du premier Grenelle, 46 mesures avaient été annoncées par le gouvernement et aujourd’hui, 75% d’entre elles ont été réalisées. Parmi elles figurent la formation de 90 000 policiers et gendarmes, l’ouverture de 2000 nouvelles places d’hébergement d’urgence et la mise à disposition de 1000 bracelets anti-rapprochement.
Face aux insupportables féminicides de Mérignac et d’Hayange datant de juin dernier, six mesures supplémentaires ont vu le jour, en plus des 46 déjà existantes. Parmi elles figure un projet de loi responsabilité pénale et sécurité intérieure permettant à la fois d’identifier les failles des dispositifs liées aux violences conjugales, de renforcer le fichier national d’interdiction de port d’arme mais également de permettre l’inscription dans les fichiers des personnes condamnées pour des violences sur mineurs.
Aujourd’hui, pour permettre un suivi efficace des victimes et une prévention des violences, l’objectif est double : nous devons améliorer la coordination locale et nationale des services et évaluer la mise en œuvre des mesures. La clef de la réussite de la lutte contre la violence conjugale réside dans ces deux axes.
L’avancement du combat contre les violences conjugales en quelques exemples :
- Quatre lois ont été votées en quatre ans pour toujours mieux protéger et accompagner les victimes.
- Le budget du ministère de l’égalité entre les femmes et les hommes a été multiplié par deux durant le quinquennat.
- 3000 téléphones « grave dangers » seront déployés d’ici novembre 2021.
- 88 286 policiers et gendarmes ont reçu une formation pour un meilleur accueil et accompagnement des victimes.
