Pour la deuxième fois en une semaine, le député François Cormier-Bouligeon n'a hélas pu répondre positivement à une invitation que lui avait envoyée le Président de la République, étant retenu dans sa circonscription par un des projets qui me tiens le plus à cœur : le futur hôpital public de Cosne–Cours-sur-Loire qui concerne plus de 40.000 habitants du Cher.
Ses pensées étaient aussi tournées vers les concitoyens Harkis pour lesquels il savait qu’une page importante s’écrivait à l’Élysée.
François Cormier-Bouligeon remercie le Président de la République pour sa volonté de rassemblement et de réconciliation de la Nation en pansant les plaies encore vives de l’histoire de notre pays.
En s’adressant aux compatriotes Harkis, et à leurs descendants, Emmanuel Macron honore une dette que nous avons à l’égard de ceux qui ont tout sacrifié pour la France.
Le président a une fois plus su trouver les mots : « L'histoire des Harkis est grande et douloureuse. Elle est grande parce que c'est une histoire de soldats, une histoire d'honneur, une histoire de Françaises et de Français et l'histoire des Français. Elle est douloureuse parce que c'est l'histoire de déchirures. Déchirure entre deux pays, déchirure avec votre terre natale, déchirure avec vos familles restées en Algérie, vos amis, vos langues, vos cultures et traditions, mais toujours déchirure entre Français. C'est la tragédie d'une fidélité bafouée plusieurs fois par les massacres en Algérie, par l'exclusion en France, puis par le déni et refus de reconnaissance ».
En septembre 2018, 40 millions d’euros avaient été débloqués pour revaloriser les pensions des anciens combattants et venir en aide à ceux de leurs enfants qui vivent dans la précarité. Mais nous devons aller plus loin pour leur montrer notre reconnaissance et réparer nos erreurs.
C’est pour cela que le député François Cormier-Bouligeon va s’investir à l’Assemblée nationale ces prochains mois dans la préparation et le vote la loi visant à inscrire dans le marbre la reconnaissance et la réparation à l’égard des Harkis. Il le fera naturellement en dialoguant avec tous les citoyens concernés dans le Cher.