En ce mois d'Octobre rose, le gouvernement et sa majorité sont engagés en faveur du soin des femmes malades. L'endométriose, qui touche 1 femme sur 10, a été trop longtemps ignorée avant que nous nous saisissons de ce véritable sujet de santé et de société.
En février 2022 déjà, le Gouvernement dévoilait une stratégie nationale de lutte contre l'endométriose sans précédent, un plan de lutte ambitieux visant à financer la recherche sur la maladie pour mieux comprendre, diagnostiquer plus rapidement et adapter l'accompagnement des femmes pour améliorer au mieux leurs conditions de vie et de travail. Pour ce faire, nous avons lancé un programme national de recherche fondamentale clinique et épidémiologique doté de 25 à 30 millions d’euros. De plus, pour mettre fin à l’errance médicale et pour garantir à toutes les femmes, où qu’elles soient d’être prises en charge, nous mettons en place au moins un centre de recours et d’expertise par région.
En mars 2023, le Plan interministériel 2023-2027 pour l’égalité entre les femmes et les hommes, présenté par la Première ministre Élisabeth Borne, annonçait l’accélération des actions de recherche contre l’endométriose.
Ce 5 octobre même, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, accompagné de Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et la recherche et Bérangère Couillard, ministre déléguée en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, sont au CHU de Rennes pour participer au Comité de pilotage de la stratégie nationale de lutte contre l'endométriose. Nous agissons ! Vous entendrez peut-être aussi parler d’une proposition de loi mise en débat par le RN dans quelques jours. Je ne voterai pas cette loi pour trois raisons. Je me dois de vous expliquer mon choix.
Première raison : je ne vote jamais pour des propositions émanant de partis politiques extrémistes qui contestent la République et la démocratie parlementaire. Je m’y étais engagé comme candidat et je respecte cet engagement.
Deuxième raison : cette proposition de loi est le plagiat d’une proposition déposée par une députée de la France insoumise. Ce procédé n'est pas sérieux.
Troisième raison : sur le fond, les solutions avancées dans cette PPL ne sont demandées par aucune association représentant les femmes souffrant d’endométriose et sont très en deçà des mesures que nous mettons déjà en oeuvre. J’insiste sur le fait que les solutions en question sont très en deçà des mesures que nous mettons déjà en œuvre que je vous ai présentées plus haut.
Quel peut donc être le véritable but de cette initiative du RN ? Les députés lepénistes ont déposé une proposition de loi dans le but que la majorité ne la vote. Pourquoi donc ? Pour pouvoir prétendre que nous ne voudrions pas soigner les femmes malades. C’est inacceptable et totalement faux. Le piège est grossier.
Nous avons vu que nous mettons en œuvre une somme d’actions en soutien aux femmes malades. Est-ce seulement grossier ? Non. C’est également tout à fait indigne car cela revient à « jouer » sur un sujet intime si sensible pour les femmes qui souffrent de cette maladie !
C’est cela le vrai visage de l’extrême-droite lepéniste. Aucune conscience. Aucun scrupule. Aucun honneur. C’est pourquoi je la combats résolument.